La capacité à apprendre et progresser est un état d’esprit. Et, pour Carol Dweck, psychologue et professeur à Standford, c’est dans la tête que tout commence. Les recherches interculturelles qu’elle a menées pendant plusieurs décennies révèlent que les étudiants dont l’état d’esprit est tourné vers le développement — autrement dit la conviction que leur intelligence, leur créativité et leurs autres qualités ne sont pas figées mais peuvent être développées — sont en mesure d’atteindre leur plein potentiel.

Mais ce concept ne s’applique pas seulement aux étudiants.

Pour réussir dans un environnement très compétitif, votre université doit, elle aussi, adopter une culture du développement numérique. Avec l’évolution de l’enseignement supérieur vers un modèle plus souple, interactif et axé sur les principes de l’apprentissage numérique, les établissements tournés vers le développement sauront reconnaître le potentiel qui leur est offert et relèveront volontiers les défis associés à ces changements.

Prenez l’exemple des étudiants qui préparent leurs dossiers d’admission à l’enseignement supérieur. La plupart d’entre eux sont nés dans un monde dominé par les terminaux mobiles, le web et les médias sociaux, où les communications sont toujours plus interactives et immédiates. Cette génération étant prête à apprendre en tout lieu et à tout moment, les établissements ne doivent pas se contenter de rendre les outils numériques accessibles sur le campus. Pour capter l’attention des étudiants, l’enseignement et l’apprentissage doivent s’étendre au-delà de la salle de classe et intégrer des ressources de communication numérique, telles que des outils de création, des vidéos, des applications mobiles et du contenu en ligne.